Footballeurope.wifeo.com                                                                                                                                                                                            
le site du football européen                                                                                                                                                                                                                          
                                                                                                                                                                                                                                                                            
                                                                                                                                                                                                                                                                            
                                                                                                                                                                                                                                                                           
                                                                                                                                                                                                                                                                            

Pirès attend Arsenal depuis longtemps

Lorsque Robert Pirès foulera la pelouse d'El Madrigal pour affronter son ancien club de l'Arsenal FC, en quarts de finale aller de l'UEFA Champions League, l'international français risque d'être assailli par plusieurs sentiments.

Robert Pirès prépare de belles retrouvailles avec les Gunners

Le souvenir du Stade de France
L'amour, d'abord : le milieu de terrain du Villarreal CF devra faire face à un club qui n'a jamais quitté son cœur. L'ambition, ensuite : il n'a pas non plus oublié la finale perdue à Paris face au FC Barcelona, sous le maillot des Gunners. La fierté, enfin, après avoir prolongé son contrat jusqu'en 2010, ce qui prouve qu'à 35 ans, il reste l'un des joueurs les plus intelligents, importants et en forme du championnat espagnol. En revanche, il ne nourrit aucun sentiment de revanche.

Incompréhension totale
Dans un entretien accordé à uefa.com il y a quelques mois, Pirès a déclaré que lorsqu'il a vu son numéro s'afficher sur le panneau du quatrième arbitre dans la finale de Paris, après l'expulsion de Jens Lehmann dès la 18e minute, il avait cru à "une blague". Blessé, le vainqueur de la Coupe du Monde de la FIFA 1998, dans ce même stade, estimait que le manque de confiance que venait de lui témoigner Arsène Wenger signifiait qu'il devait quitter le club. Pirès a cependant refusé de céder à la colère, et après en avoir longuement discuté avec son ancien mentor, son seul désir est d'aider Villarreal à s'imposer face aux Gunners.

Émotions encore vives
"Le fait que je n'aie pu jouer que 18 minutes dans cette finale il y a trois ans reste douloureux, impossible de le nier", déclare-t-il à uefa.com. "Wenger le sait, et nous en parlons encore : il sait que, même si j'admets que c'est difficile d'être entraîneur, je ne penserai jamais qu'il a pris la bonne décision. Mais c'est un détail qui ne peut pas suffire à définir notre relation. Il ne peut pas effacer les six années pendant lesquelles j'ai gagné des trophées, appris et gagné en confiance, et où j'étais bien avec l'équipe de France. J'ai mis ça derrière moi. Quand je vais affronter Arsenal pour la première fois depuis mon départ de là-bas, il y aura beaucoup d'émotions, c'est certain. Mais je suis désolé pour les fans d'Arsenal : si je peux bien jouer et les éliminer, je le ferai. Mais pour Villarreal, pas pour moi."

Une victoire chanceuse
Pirès a déjà joué ce match : il y a trois ans, il portait le maillot des Londoniens lorsque les deux équipes se sont rencontrées en demi-finale. En s'imposant, les Gunners se sont ouvert les portes de la finale 2006, en infligeant au passage l'unique défaite de Villarreal contre un club anglais en neuf tentatives. Pirès a une vision très objective de ce duel, et son opinion est largement relayée dans le vestiaire du Madrigal. "Ce soir-là, nous avons joué le pire match de notre saison, et non seulement Villarreal méritait de nous battre, mais en plus avec un score suffisant pour les qualifier en finale à notre place", reconnaît-il. "Villarreal avait plus d'énergie, plus d'envie et jouait mieux. Mais ce soir-là, la chance était du côté d'Arsenal. Les joueurs qui étaient dans l'équipe de Villarreal cette soirée-là m'ont dit avant le tirage que si on tombait contre Arsenal, on se qualifierait cette fois."

Comment fêter son but ?
Wenger et Pirès se sont appelés quelques heures après le tirage au sort qui les a réunis, et tous deux en sont ravis. Le joueur est certain que Villarreal a suffisamment progressé pour obtenir un résultat qui lui échappe depuis ce match nul et vierge au Madrigal en 2006, après la victoire d'Arsenal à Highbury. Et s'il marquait contre son ancien club... y est-il préparé ? "Je suis content du tirage, car c'était mon objectif d'affronter Arsenal avant de prendre ma retraite et dire au revoir à leurs magnifiques supporteurs, qui ont été si généreux avec moi à Londres. C'est important", précise-t-il. "Et si j'ai la chance de marquer, je sais que je ne fêterais par mon but, simplement en respect d'un club, et de supporteurs, qui ont tant compté dans ma carrière."

 

©uefa.com 1998-2009. Tous droits réservés.

 



Créer un site
Créer un site