Une efficacité qui n’est plus à démontrer
Les prouesses du Néerlandais et notamment les demi-finales de Coupe du Monde conquises respectivement en 1998 et 2002 avec les Pays-Bas et la Corée du Sud, n’ont pas échappé à l’Union russe de football qui l'a engagé en avril 2006. Après le parcours épique du pays hôte, il reprend les rênes d’Eindhoven pour la campagne 2002/03 et prouve que son flair exceptionnel fait encore merveille en club. Il remporte le championnat au cours de sa première année au Philips Stadion, ajoute à son palmarès un doublé Coupe-championnat en 2004/05 avant d’échouer de peu face à l’AC Milan lors d’une passionnante demi-finale de l’UEFA Champions League.
Des débuts humbles
Le PSV conserve son titre en 2005/06, période à laquelle Hiddink collabore déjà avec l’Australie. En phase finale de la Coupe du Monde, il emmène l’équipe australienne au stade des huitièmes de finale avant d’échouer face au futur vainqueur sur un penalty de dernière minute. On est alors loin de sa modeste carrière de joueur, dans des clubs tels que SC Varsseveld, De Graafschap, PSV, NEC Nimègue, Washington Diplomats et San Jose Earthquakes. En tant qu’entraîneur, il rejoint l’encadrement du PSV, alors dirigé par Jan Reker et Hans Kraay, avant de prendre seul les commandes et de décrocher trois titres nationaux avec le club. C’est toutefois la victoire du PSV face au SL Benfica en finale de la Coupe des clubs champions en 1988 qui le propulse sur les devants de la scène.
L’expérience
Divers séjours auprès de quelques-uns des plus grands clubs européens - Fenerbahçe SK, FC Valence, Real Madrid CF et Real Betis Balompié, entrecoupés de l’intermède à la tête de l’équipe nationale des Pays-Bas – renforcent encore sa réputation et au moment où il décide de relever le défi coréen en 2001, il a déjà acquis une autre dimension.